Paul Vergès avait dit sur un plateau de télévision, il y a quelques années : "Que le maire qui n'a jamais mis la main dans la caisse, lève le doigt". Bien sûr, personne ne s'est manifestée, même pas le patron du PCR et ancien maire du Port. Reconnaissons là, son honnêteté… intellectuelle.
La Municipale est sans conteste l'élection où l'argent circule le plus. Il y a d'une part le soutien officiel des grosses entreprises locales et les dons diverses. Il y a aussi le soutien des grosses entreprises locales qui remettent des valises à des intermédiaires à La Réunion ou en métropole (l'argent sale). Il y a enfin le trésor de guerre de chaque parti politique toujours conséquent.
Il faut ajouter à cela les repas offerts par plusieurs restaurants aux militants et sympathisants, les cocktails, les affiches payés par différentes entreprises, la location des voitures et les bons d'essence "sponsorisés", les téléphones mobiles, les camions de sable, toute-venant et autres agrégats, les feuilles de tôle, du ciment, …
Toute cette générosité a bien sûr son prix : les marchés obtenus avant le scrutin et les marchés attribués après le scrutin. Qu'importe, il n'y a que le résultat qui compte : être élu à la mairie. "Y parvenir, c'est une autre paire de manche. Il faut aller chercher chaque bulletin là où il est. Quand, nous arrivons chez les gens, nous devons d'abord affronter leur colère et leur ras-le-bol des hommes politiques".
"Puis, il nous expose leurs problèmes, leurs soucis d'argent, les réparations à faire sur la maison, la famille qui est au chômage, l'absence de tout espoir de trouver un travail… A la fin, nous proposons de l'argent comme première solution. Le montant est souvent défini en fonction de notre capacité à convaincre ces électeurs à voter pour nous. C'est là que tout se joue".
Et là, d'un coup, la tension tombe. La famille apporte une bouteille et des verres. Pour nous c'est gagné. Du moins jusqu'à la prochaine échéance électorale…"
La Municipale est sans conteste l'élection où l'argent circule le plus. Il y a d'une part le soutien officiel des grosses entreprises locales et les dons diverses. Il y a aussi le soutien des grosses entreprises locales qui remettent des valises à des intermédiaires à La Réunion ou en métropole (l'argent sale). Il y a enfin le trésor de guerre de chaque parti politique toujours conséquent.
Il faut ajouter à cela les repas offerts par plusieurs restaurants aux militants et sympathisants, les cocktails, les affiches payés par différentes entreprises, la location des voitures et les bons d'essence "sponsorisés", les téléphones mobiles, les camions de sable, toute-venant et autres agrégats, les feuilles de tôle, du ciment, …
Toute cette générosité a bien sûr son prix : les marchés obtenus avant le scrutin et les marchés attribués après le scrutin. Qu'importe, il n'y a que le résultat qui compte : être élu à la mairie. "Y parvenir, c'est une autre paire de manche. Il faut aller chercher chaque bulletin là où il est. Quand, nous arrivons chez les gens, nous devons d'abord affronter leur colère et leur ras-le-bol des hommes politiques".
"Puis, il nous expose leurs problèmes, leurs soucis d'argent, les réparations à faire sur la maison, la famille qui est au chômage, l'absence de tout espoir de trouver un travail… A la fin, nous proposons de l'argent comme première solution. Le montant est souvent défini en fonction de notre capacité à convaincre ces électeurs à voter pour nous. C'est là que tout se joue".
Et là, d'un coup, la tension tombe. La famille apporte une bouteille et des verres. Pour nous c'est gagné. Du moins jusqu'à la prochaine échéance électorale…"